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RONALDO, DE L’ENFER AU PARADIS

Le Stade de France ne porte décidément pas chance aux «Ronaldo». Victime d’un mystérieux malaise quelques heures avant la finale de la Coupe du monde 1998, Ronaldo le Brésilien avait erré comme un fantôme face à Zidane et ses partenaires et subi de plein fouet la vague bleu-blanc-rouge.

18 ans plus tard, c’était au tour du Portugais, Cristiano,  de vivre un «drame» en mondovision. Blessée au genou gauche en début de match, la star de la Seleçao a quitté le terrain sur une civière après 25 minutes de jeu seulement. En pleurs. Le cœur brisé. Mais ses partenaires ont recollé les morceaux et offert à leur capitaine le titre de champion d’Europe. Un pansement cousu d’or.

A l’inverse de l’Argentin,  battu quatre fois en finale avec l’Albiceleste (trois fois en Copa America, une en Coupe du monde), Ronaldo a vaincu le signe indien. Effacé les larmes du 4 juillet 2004, quand la Grèce, championne d’Europe surprise, brisait le rêve portugais à Lisbonne. Grâce à son doublé Ligue des champions-Euro, Ronaldo décrochera en janvier prochain son 4e Ballon d’Or. Messi, sa proie, n’est plus qu’un une longueur.